La jouissance gratuite du domicile commun ou indivis cesse à compter du prononcé du divorce. C’est à l’époux qui occupait le logement de prouver qu’il a remis le bien à la disposition de l’indivision et non pas à son ex-conjoint de prouver qu’il a continué à jouir du domicile à titre privatif.
A défaut d’une telle preuve, ce dernier est en droit de réclamer une indemnité pour l’occupation de l’ancien domicile au delà.
Cour de Cassation 1ère chambre Civile 04/07/2018 n° 17-23.183